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Pat Rich

Gazouillis sur la qualité : comment les médias sociaux peuvent contribuer à améliorer les soins


Informer et relier : Si les médias sociaux favorisent la mise en place de soins de qualité en Ontario et ailleurs, c’est parce qu’ils s’acquittent avec efficacité de ces deux tâches clés.

Même si les médias sociaux ne sont encore utilisés que par une partie des fournisseurs de soins de santé, décideurs et patients de la province, les plateformes que nous associons aux médias sociaux – Twitter, Facebook, LinkedIn et autres – peuvent avoir une influence sur l’appui à des initiatives visant à offrir des soins de qualité.

Dans la conception d’un système que nous souhaitons axé sur le patient, les médias sociaux sont apparus comme constituant une plateforme importante pour permettre aux patients et aux membres du public de dialoguer avec les fournisseurs de soins de santé et les décideurs pour bien faire entendre leur point de vue. Le degré d’interaction entre ceux ayant une expérience vécue avec la maladie et ceux qui prodiguent des soins est sans précédent, grâce aux communautés en ligne et à des médias sociaux comme Twitter.

Le mot-clic #metoomedicine sur Twitter a galvanisé les femmes médecins et leurs défenseurs sur Twitter à exiger plus d’équité et d’égalité des sexes au sein de la profession médicale, et a contribué à accorder une importance beaucoup plus grande à cet enjeu. Il s’agit d’un exemple de la façon dont les médias sociaux se révèlent un puissant outil pour aider les fournisseurs de soins de santé à partager leurs expériences et leurs points de vue. Ils peuvent également aider les fournisseurs à régler leurs problèmes pour soutenir le quatrième pilier du quadruple objectif en matière de soins de qualité – celui d’améliorer le mieux-être des fournisseurs (même si, par souci d'équité, il faut préciser que les médias sociaux peuvent également faire obstacle à cet objectif en ajoutant des contraintes de temps à celles déjà exercées sur les fournisseurs ou en exposant les praticiens à des points de vue ou à des personnes franchement hostiles ou pénibles).

Les médias sociaux ont également amélioré l’évolution d’un réseau de soins de qualité, en reliant les gens à l’échelle provinciale, nationale et internationale. Des chefs de file dans l’élaboration et la promotion d’initiatives de soins de qualité existent dans chaque région administrative, et des plateformes comme Twitter leur permettent de partager leurs expériences et connaissances entre eux et avec ceux qui les suivent. En Ontario, on compte par exemple le Dr Irfan Dhalla (@IrfanDhalla) de Qualité des services de santé Ontario, Lee Fairclough (@LFairclo) et le Dr David Kaplan (@DavidKaplanMD), ainsi que des médecins de famille comme la Dre Sarah Newbery (@snewbery1) et la Dre Cathy Faulds (@fauldsca). Ailleurs au Canada, on en compte d’autres qu’il serait trop long d’énumérer ici, même si certains, comme le Dr Dennis Kendel (@DennisKendel) en Saskatchewan, méritent d’être nommés en raison du travail remarquable qu’ils accomplissent en partageant des renseignements sur des initiatives de soins de qualité. À l’échelle mondiale, des chefs de file en qualité des soins de santé comme Helen Bevan (@helenbevan) au Royaume-Uni sont très actifs sur les médias sociaux et ont partagé des idées qui sont mentionnées dans des présentations sur la qualité des soins de santé au Canada et ailleurs.

Des congrès comme Transformation Qualité de la santé, organisé par Qualité des services de santé Ontario, et le prochain Forum sur la qualité de la Colombie-Britannique (#QF19), organisé par le Conseil sur la sécurité des patients et la qualité de Colombie-Britannique, élargissent de façon considérable leur portée et suscitent des débats plus vastes à propos de la qualité en se servant de Twitter et d’autres canaux des médias sociaux.

Pour des organismes voués à la qualité des soins de santé comme Qualité des services de santé Ontario, les médias sociaux sont utiles pour échanger des renseignements et discuter d’initiatives et de programmes. Tout organisme ou particulier qui décide de recourir aux médias sociaux doit d’abord se demander comment et pour quelle raison utiliser certains outils ou certaines plateformes.

Par exemple, Qualité des services de santé Ontario (@HQOntario) se sert abondamment de Twitter pour échanger avec ses abonnés et d’autres parce qu’il considère que Twitter constitue la plateforme la plus utile au plan stratégique pour être relié au système de santé de la province, y travailler ou y recourir. Nous utilisons également Facebook, parce que de nombreux patients et membres du public se fient à Facebook pour rester informés, et parce que nous avons beaucoup de renseignements que nous souhaitons partager avec eux et sur lesquels demander leur avis. Qualité des services de santé Ontario héberge aussi une dynamique communauté en ligne à propos de la qualité des soins de santé, appelée Quorum.

Il faut garder à l’esprit que les médias sociaux peuvent encourager et amplifier les mauvaises idées et opinions aussi facilement que les bonnes. Les « fausses nouvelles » prospèrent sur les médias sociaux, mais ce n’est pas une raison pour éliminer les plateformes en tant que telles.

Pour ceux qui choisissent d’utiliser les médias sociaux pour soutenir des soins de qualité, il est également important de ne pas oublier que vos contacts sur les médias sociaux et les communautés en ligne ne sont pas le reflet du monde réel. Puisque nous pouvons choisir qui nous voulons suivre sur Twitter ou à quels groupes nous joindre sur Facebook ou LinkedIn, nous créons souvent des univers dans les médias sociaux sympathiques à notre propre vision du monde et, à moins d’user de prudence, nous pouvons oublier d’autres voix et points de vue qui peuvent être tout aussi influents.

Pour combattre cette tendance, il est bon de suivre des gens ou des organismes sur les médias sociaux dont les points de vue diffèrent peut-être des nôtres afin d’avoir un portrait plus vaste de la situation.

Auteur d’un article paru récemment dans cette section, l’ancien chef de la direction de Qualité des services de santé Ontario, le Dr Joshua Tepper (@DrJoshuaTepper), a déclaré que l’une des sept compétences de base du leadership devrait être d’avoir une bonne connaissance des médias sociaux et une compréhension de la façon dont l’essor des plateformes des médias sociaux « transforme la hiérarchie des communications habituelles, les moyens d’échange d’information et la participation. »

J’aimerais étendre cet argument au-delà des chefs de file, à quiconque souhaite appuyer les principes pour des soins de qualité et faire la promotion de programmes qui désirent voir ces principes mieux enchâssés dans notre propre système de soins de santé.

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1 comments on article "Gazouillis sur la qualité : comment les médias sociaux peuvent contribuer à améliorer les soins"

Joan Conrad

In consideration of social media usage, it is important to remember many people still worry about the misuse and vulnerability of some of the platforms you identify. I do not use Facebook and Twitter to a limited extent for this reason but would still want to have access to current and credible information

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