C’est aujourd’hui (16 avril) la Journée nationale de la planification préalable des soins, un événement annuel visant à sensibiliser à la description détaillée des soins que vous désirez recevoir à la fin de votre vie et pour confirmer la désignation d’un futur mandataire spécial qui peut communiquer vos souhaits et croyances à propos de vos soins de santé éventuels, et qui pourra prendre des décisions lorsque vous ne serez plus mentalement capable de le faire. Dans le cadre de la présente discussion, Lee Fairclough, vice-présidente de l’amélioration de la qualité pour Qualité des services de santé Ontario, et Kathy Kastner, une grande défenseure et mentore en matière de soins en fin de vie et de leur planification, discutent de cet enjeu.
Lee Fairclough : Au cours des dernières années, l’Ontario a connu de nombreuses campagnes pour sensibiliser à la planification préalable de soins. Ces campagnes ont un impact. Les conclusions de l’Enquête internationale de 2017 du Fonds du Commonwealth sur les politiques de santé auprès des adultes âgés ont démontré qu’un plus grand nombre de personnes âgées de l'Ontario ont eu des discussions sur les enjeux de la planification préalable des soins et des mandataires spéciaux que dans pratiquement tout autre pays ou province au Canada. L’étude a démontré que :
• 70 % des Ontariens plus âgés déclarent avoir eu une discussion avec leur famille, un ami proche ou un professionnel de la santé à propos des traitements en santé qu’ils désirent recevoir ou non en cas de maladie ou de blessure grave, et s’ils sont incapables de prendre une décision pour eux-mêmes.
• 47 % des Ontariens plus âgés déclarent avoir rédigé un plan ou un document décrivant les traitements en santé qu’ils désirent recevoir ou non à la fin de leur vie.
• 70 % des Ontariens plus âgés déclarent avoir rédigé un document qui désigne une personne autorisée à prendre des décisions à leur place en matière de traitement s’ils sont incapables de prendre une décision pour eux-mêmes.
En tant que société, nous réfléchissons davantage à propos de la mort et des soins en fin de vie ainsi qu’à propos de soins palliatifs plus précoces et plus efficaces.