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S’attaquer au trouble de consommation d’opioïdes en première ligne

« Un traitement fondé sur des données probantes peut améliorer la vie des personnes souffrant d’un trouble de consommation d’opioïdes. »

…ainsi commence un rapport préparé par le Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances (CCDUS) l’an dernier, qui documente les nombreuses pratiques exemplaires employées partout au pays pour gérer un problème de santé inexorablement lié à l’explosion des décès liés aux opioïdes.

L’Agence de la santé publique du Canada a estimé que 10 300 Canadiens sont morts de causes liées à la consommation d’opioïdes entre janvier 2016 et septembre 2018. Plus de 100 Ontariens meurent d’une surdose d’opioïdes chaque mois, et la crise ne connaît pas de ralentissement. Il est clair qu’il existe un consensus fondé sur des données probantes voulant qu’il est possible de faire plus et qu’il faut faire plus pour aider ceux qui travaillent en première ligne de notre système de soins de santé — cabinets de médecins de famille, cliniques dirigées par du personnel infirmier praticien et services des urgences, par exemple.
 

Rehausser la production de rapports sur les soins primaires en Ontario

Au cours des cinq dernières années, plusieurs organismes en Ontario ont préparé et partagé des rapports pour aider les cliniciens de soins primaires dans leurs efforts visant à améliorer les soins aux patients. Jusqu’à maintenant, ces rapports étaient réalisés de façon indépendante et de façon largement désordonnée.

Chacune de ces initiatives avait pour but de combler une importante lacune dans l’accès à l’information. Il n’y a pas si longtemps, il n’existait aucun mécanisme à la disposition des médecins de famille exerçant en Ontario pour consulter des données comparatives sur leur propre pratique. Aussi récemment qu’en 2015, moins d’un tiers des médecins de famille en Ontario déclaraient recevoir régulièrement des renseignements sur la façon dont le rendement clinique de leur pratique se comparait à celui de pairs. En revanche, 70 % des médecins de famille exerçant au Royaume-Uni déclaraient recevoir ce type de renseignements.

Même si ces rapports étaient bien intentionnés, leur nombre est ensuite devenu accablant en Ontario. De nombreux médecins de famille ont indiqué qu’ils n’avaient pas accès aux rapports ou qu’ils ne les lisaient pas en raison de contraintes de temps, du manque de pertinence ou de préoccupations liées à leur validité. Cette situation a été exprimée par des médecins responsables dans le cadre d’une table ronde organisée pour discuter de cet enjeu. Sans surprise, les fournisseurs des rapports comprenaient tous clairement que ces multiples efforts non coordonnés en matière de production de rapports pouvaient entraîner un désengagement et accélérer l’épuisement.

Mesure des lignes de faille du système

Dr. Joshua Tepper

Un système de santé de qualité assure la prestation de soins de manière intégrée dans toute une panoplie de configurations de soins et de populations de patients. Malheureusement, même un excellent système de soins de santé présente des lignes de faille dans lesquelles les patients peuvent se retrouver avec une qualité déficiente.

À la hauteur, le 11e rapport annuel de Qualité des services de santé Ontario sur le rendement du système de santé de la province et sur la santé des Ontariens documente ces lignes de faille de même que d’autres secteurs où le système peut être amélioré. Ce rapport permet de prendre le pouls du système sur un large spectre et d’obtenir des témoignages de gens comme Gordon, Lilac et Elgin, qui nous partagent leur expérience comme patient, et celle de Shawn Dookie, une infirmière praticienne.

Ma pratique : la qualité de mes soins

Dr. David Kaplan

Selon un récent rapport de Qualité des services de santé Ontario, 9 millions d’ordonnances, chaque année, une personne sur sept se fait prescrire des opioïdes dans la province. Plus de 9 millions d’opioïdes ont ainsi été prescrits en 2015-2016. Le Canada est le pays qui consomme le plus d’opioïdes sur ordonnance au monde, après les États-Unis.

Malheureusement, de nombreuses personnes se procurent auprès de sources légitimes et illicites ces médicaments qui créent une forte dépendance et ne leur apportent aucun bienfait. Il s’agit d’un problème complexe qui concerne de nombreux professionnels de la santé, et de multiples facteurs aggravent la situation. Alors que les médecins doivent composer avec la difficulté de traiter des personnes souvent atteintes de troubles complexes avec peu de ressources, des méthodes de prescription plus appropriées font partie de la solution.

Faire participer les patients pour améliorer les soins primaires

Dr. Tara Kiran

Il y dix ans, je donnais naissance à mon premier enfant – une magnifique petite fille en parfaite santé.

Je me souviens encore de la première fois que je l’ai regardée dans les yeux et de mon expérience comme patiente, j’aurais aimé parler des moments que j’ai vécus, bons (excellent soutien à l’allaitement) ou mauvais (réveil à l’aube pour prise de tension). Mais je n’en ai pas eu l’occasion.


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