Un accident vasculaire cérébral (AVC) survient lorsque le sang cesse soudainement de circuler dans une partie du cerveau, causant des dommages aux cellules cérébrales. Le rétablissement de la circulation sanguine dans les 24 heures suivant un AVC peut réduire les dommages et améliorer les résultats pour la santé.
Chez les personnes qui ont un AVC ischémique (lorsqu’un caillot de sang se forme dans une artère cérébrale), la méthode pour rétablir la circulation sanguine consiste à enlever le caillot (une intervention appelée thrombectomie mécanique). Mais cette intervention peut ne pas convenir à tout le monde. Pour déterminer quels patients pourraient bénéficier de cette intervention, les hôpitaux utilisent l’imagerie médicale comme que l’IRM (imagerie par résonance magnétique) ou le tomodensitogramme (tomographie par ordinateur). Bien que l’IRM soit l’option la plus précise, elle n’est pas toujours disponible dans les petits hôpitaux ou les hôpitaux en régions rurales. Lorsque l’IRM n’est pas disponible, le tomodensitomètre peut être utilisé. Les images du cerveau obtenues en tomodensitométrie peuvent être traitées automatiquement par ordinateur. Grâce à l’imagerie de perfusion en tomodensitométrie automatisée, les résultats peuvent être examinés et communiqués rapidement.
Cette évaluation des technologies de la santé a examiné l’efficacité de l’imagerie de perfusion en tomodensitométrie automatisée pour déterminer quels patients sont admissibles à une thrombectomie mécanique. Elle a également examiné la rentabilité et l’incidence budgétaire du financement public de l’imagerie de perfusion en tomodensitométrie automatisée.
Lisez le rapport complet sur l’évaluation d’une technologie de la santé pour plus de détails. (En anglais seulement)
Le Ministère de la Santé appuie cette recommandation.
Le Ministère de la Santé a fourni la réponse suivante: Le Ministère a en place un processus normalisé pour examiner les évaluations des technologies de la santé et les recommandations de financement. Ce processus tient compte des priorités du Ministère, des options de mise en œuvre, du besoin d’une consultation auprès des intervenants touchés et des aspects du financement.