Lorsqu’une personne reçoit le diagnostic du cancer du poumon non à petites cellules, celle-ci doit subir une biopsie tissulaire qui consiste à prélever un petit morceau de tissu d’une tumeur du poumon. Si la biopsie révèle que la personne a une mutation génétique qui affecte le gène R-EGF, elle recevra un médicament particulier pour traiter son cancer.
Cependant, lorsqu’ils ont reçu le traitement, environ 60 % des patients subissent une autre mutation appelée R-EGF T790M, une mutation résistante au médicament qui permet au cancer d’évoluer. Plutôt que de faire subir une autre biopsie tissulaire pour tester cette mutation, il est possible d’effectuer un test sanguin (souvent appelé biopsie liquide). Si un patient présente cette mutation, il reçoit un médicament différent.
Cette évaluation des technologies de la santé a permis d’examiner le degré d’exactitude et d’utilité de la biopsie liquide pour détecter la mutation résistante R-EGF T790M chez les patients atteints du cancer du poumon non à petites cellules, sa rentabilité et l’incidence du budget du financement par les fonds publics pour la biopsie liquide en Ontario. Elle s’est également penchée sur les expériences, les préférences et les valeurs des patients atteints du cancer du poumon et de leurs familles.
Lisez le rapport complet sur l’évaluation d’une technologie de la santé pour plus de détails. (En anglais seulement)
Le Ministère de la Santé a accepté cette recommandation.
Le Ministère de la Santé a fourni la réponse suivante: Le Ministère a en place un processus normalisé pour examiner les évaluations des technologies de la santé et les recommandations de financement. Ce processus tient compte des priorités du Ministère, des options de mise en œuvre, du besoin d’une consultation auprès des intervenants touchés et des aspects du financement.