Le Conseil consultatif des patients, des familles et du public de Qualité des services de santé Ontario : un an d’engagement
Qualité des services de santé Ontario vient de publier un bilan de la première année complète d’activité de notre Conseil consultatif des patients, des familles et du public. Qualité des services de santé Ontario vient de publier un bilan de la première année complète d’activité de notre Conseil consultatif des patients, des familles et du public.
Le Conseil a été créé pendant l’automne 2015 afin de présenter les expériences et la sagesse des patientes et patients, des familles et du public à Qualité des services de santé Ontario. Nous savions que des hôpitaux, foyers de soins de longue durée et d’autres organismes avaient créé de tels conseils avec succès afin d’améliorer la participation des populations de patients et avons pensé que nous pourrions en tirer les mêmes avantages.
Les 16 membres de notre Conseil ont été sélectionnés parmi les 160 patientes et patients, membres des familles et du public qui ont manifesté leur intérêt.
Ils ont eu toute une année pour documenter leurs expériences et leur évolution et au cours de laquelle ils ont pleinement participé à l’établissement du mandat du Conseil et des initiatives visant à appuyer le plan stratégique de Qualité des services de santé Ontario.
Alors que nous célébrons les réalisations du Conseil, il est important de souligner que ce n’est pas parce qu’un organisme s’est doté d’un tel organisme qu’il est nécessairement centré sur les patients.
C’est le thème du blogue présenté au début de l’année par Christina Gunther-Murphy, directrice générale, Institute for Healthcare Improvement (IHI).
Étant donné l’expansion des conseils de patientes et patients à l’échelle du système ontarien, il ne faut surtout pas le point que souligne Mme Gunther-Murphy :
« Je crains que l’existence des conseils consultatifs des patients et des familles n’autorise … le personnel du système de santé à se dire inconsciemment qu’être centré sur les patients fait partie d’une liste de choses à faire et qu’on coche alors que c’est un objectif permanent », écrit-elle.
En conséquence, dit-elle, ces établissements « ne tirent pas tous les bénéfices » de ce que leur conseil a à dire et se contentent du minimum.
Pour Mme Gunther-Murphy, il est possible d’éviter le risque potentiel de croire qu’être centré sur les patientes et patients, alors que cela n’est pas vraiment le cas, en proposant des tâches importantes aux membres des conseils et en faisant participer les patientes et patients et les familles via d’autres mécanismes.
« Quand les choses sont bien faites, écrit Mme Gunther-Murphy, le conseil des patientes et patients peut être une source puissante de changement. »
Le rapport de notre Conseil « Bilan de la première année » montre, espérons-le, que Qualité des services de santé Ontario fait tout son possible pour faire participer ses membres à des tâches importantes. De la manière dont ils aimeraient que le Conseil fonctionne, aux priorités qui seront énoncées dans les plans d’amélioration de la qualité qu’un millier d’organismes ont établis.
Voici ce que les coprésidentes du Conseil ont dit dans leur présentation : « Nous nous sentons habilités, notre enthousiasme était justifié et nous ressentons un engagement encore plus profond envers Qualité des services de santé Ontario et sa mission d’améliorer la qualité des soins pour tous les Ontariens et Ontariennes. »
En ce qui concerne le point que soulève Mme Gunther-Murphy concernant la participation des patientes et patients via d’autres mécanismes, Qualité des services de santé Ontario a aussi organisé et mis au point un éventail complet d’outils pour aider les organismes et le personnel soignant à améliorer leurs initiatives visant à faire participer les patients et aidants, par exemple, une liste décrivant la meilleure façon de procéder.
Qualité des services de santé Ontario a aussi établi un réseau provincial élargi de patientes et patients, d’aidantes et aidants et de membres du public consultants qui participent à des forums de discussion sur des questions importantes, siègent aux comités de Qualité des services de santé Ontario, partagent leurs commentaires et participent à la mise au point de ressources et d’outils pour la participation des patients.
Ce premier rapport du Conseil décrit la façon dont celui-ci a évolué et est devenu un partenaire à part entière de Qualité des services de santé Ontario.
Dans un récent blogue, nous disions que les organismes risquaient de collaborer avec les personnes qui sont le plus à l’aise plutôt qu’avec celles avec lesquelles ils devraient travailler. Ainsi, les groupes consultatifs de patients ne représentent peut-être pas les groupes minoritaires et les communautés mal desservies. On prévoit au cours de l’année à venir de diversifier la composition de notre Conseil.
C’est avec plaisir que nous recevons ce premier rapport de notre Conseil consultatif des patients, des familles et du public. Nous lui sommes extrêmement reconnaissants de ses contributions à notre travail et de leur volonté d’améliorer la qualité des soins.