Qualité des soins – de bonne à excellente
Tout le monde veut des soins de santé de qualité. Et pourquoi pas?
Cette croyance, sur laquelle repose le travail de Qualité des services de santé Ontario, a récemment été soutenue par l’Organisation mondiale de la Santé, la Banque mondiale et des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Ces organisations ont déclaré que « même avec une couverture de santé essentielle et une protection financière, les résultats en matière de santé demeureraient médiocres si les services étaient de piètre qualité et risqués pour la santé. »
Dans un commentaire (en anglais seulement) publié récemment dans le Journal de l’Association médicale canadienne, nous avons résumé les données démontrant que la qualité des soins de santé au Canada est bonne, mais pas excellente. Nous avons aussi fait plusieurs suggestions d’amélioration. Dans l’article, nous avons mis l’accent non pas sur ce que les cliniciens pourraient faire différemment, mais plutôt sur les décisions que les gestionnaires, les administrateurs et les décideurs peuvent prendre. Même si la plupart des initiatives d’amélioration de la qualité doivent être mises en œuvre à l’échelle locale, nous estimons que certaines mesures clés pourraient être prises à l’échelle du pays.
Voici quelques-unes des mesures que nous avons proposées au niveau du système pour améliorer la qualité des soins de santé :
• Financer publiquement les traitements qui se sont révélés rentables et cesser de financer ceux ayant démontré peu ou pas d’avantages.
• Investir dans les soins primaires.
• Consulter les patients sur le choix des services à fournir et sur la façon de les fournir.
• Veiller à ce que les systèmes de dossiers médicaux électroniques puissent fonctionner de façon harmonieuse et donner aux patients l’accès à ces dossiers électroniques.
• Faire participer les médecins à la prise de décisions et assurer le bien-être des professionnels de la santé.
Chacune de ces suggestions devrait être considérée comme un enjeu important. Par exemple, en réponse à notre analyse, le très respecté animateur de l’émission White Coat, Black Art sur CBC, le Dr Brian Goldman, urgentologue, a utilisé notre proposition de façon positive (en anglais seulement) en faisant participer davantage les patients aux décisions relatives aux soins de santé. « Beaucoup de gens qui travaillent dans le domaine des soins de santé ont tendance à ignorer les suggestions des patients. À mon avis, c’est une erreur », a-t-il écrit, ajoutant qu’il approuvait l’article et les propos selon lesquels ce serait une erreur de ne pas faire participer les médecins.
Trop souvent, les conversations sur les soins de qualité peuvent se transformer en platitudes inutiles ou devenir des conversations très techniques sur la façon de mesurer et ce qu’il faut mesurer.
Nous pensons qu’une discussion plus productive pourrait être lancée à l’échelle nationale en vous écoutant formuler des idées sur ce que des organisations comme Qualité des services de santé Ontario peuvent faire pour qu’il soit plus facile pour les cliniciens de fournir des soins de grande qualité. Nous vous invitons à vous joindre à nous le 23 octobre à 20 h (HE) sur Twitter pour en discuter en utilisant le mot-clic #HQOchat :
• Q1 : Que peuvent faire de plus les gestionnaires, les administrateurs et les décideurs pour améliorer la qualité des soins de santé?
• Q2 : Quels obstacles doivent être supprimés pour que les cliniciens de première ligne puissent offrir plus facilement des soins de grande qualité?
• Q3 : Comment pouvons-nous mieux faire participer les patients au niveau du système afin que la façon dont nous fournissons les soins de santé reflète le mieux possible les priorités et les besoins des patients?
• Q4 : Que faut-il faire pour assurer le bien-être physique et émotionnel des médecins, des infirmières et infirmiers et des autres professionnels de la santé?
• Q5 : Dans le cadre d’une discussion sur les soins de santé de qualité, dans quelle mesure devrions-nous mettre l’accent sur les déterminants sociaux de la santé, comme un logement décent et une éducation adéquate?
• Q6 : Sachant que le Canada dispose de différents systèmes de santé provinciaux et territoriaux, sur quoi pouvons-nous travailler ensemble à l’échelle nationale (à l’échelle pancanadienne)?
Au plaisir de discuter avec vous sur Twitter le 23 octobre à 20 h (HE) : #HQOchat