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Les patients passent plus de temps aux services des urgences avant d’être admis à l’hôpital.
En 2017–2018, les gens ont en moyenne passé près de 16 heures aux services des urgences avant d’être admis à l’hôpital, soit plus de 2 heures de plus qu’en 2015–2016. Ce temps d’attente est le plus long enregistré en six ans.
Moins de personnes consultent un spécialiste dans les 30 jours.
Chez les personnes qui ont besoin de consulter un spécialiste, moins du tiers (32,3 %) ont déclaré avoir vu un spécialiste dans les 30 jours suivant la date de l’aiguillage, soit une baisse par rapport au taux de 37,8 % en 2016. Dans l’ensemble de la province, la proportion de personnes ayant déclaré avoir vu un spécialiste en moins de 30 jours variait selon la région, allant de 25,8 % à 39,4 %.
Moins d’interventions chirurgicales pour la hanche et le genou sont effectuées dans les délais ciblés.
Le pourcentage de patients qui ont subi une arthroplastie de la hanche ou du genou à l’intérieur du temps d’attente maximal recommandé par la province a diminué au cours des dernières années. En 2017–2018, 78 % des patients ont subi une arthroplastie de la hanche dans le délai ciblé et 74 % des patients ont subi une arthroplastie du genou dans le délai ciblé, soit une baisse par rapport aux taux de 82 % et de 80 %, respectivement, en 2014–2015. Entre les hôpitaux, on constate une variation importante avec la proportion de patients qui ont subi une arthroplastie dans le délai ciblé allant de 6 % à 100 % pour la hanche et de 7 % à 100 % pour le genou par hôpital.
Pour plus d'informations sur les temps d'attente pour les chirurgies et les procédures, visitez notre portail interactif sur les temps d'attente.
Farrah, 31 ans, a reçu un diagnostic de dépression à 21 ans, lupus à 23 ans et endométriose à 27 ans. L’histoire qui suit est celle de ses séjours à l’hôpital, de ses visites au service des urgences, de ses consultations chez un médecin de famille et chez des spécialistes ainsi que des soins de santé mentale qu’elle a reçus.
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Histoire de Farrah
Farrah, 31 ans, a reçu un diagnostic de ldépression à 21 ans, lupus à 23 ans et endométriose à 27 ans. L’histoire qui suit est celle de ses séjours à l’hôpital, de ses visites au service des urgences, de ses consultations chez un médecin de famille et chez des spécialistes ainsi que des soins de santé mentale qu’elle a reçus.
Farrah a dû consulter plus d’une douzaine de médecins différents avant de recevoir un diagnostic de lupus à l’âge de 23 ans. Étudiante de cycle supérieur et aujourd’hui âgée de 31 ans, elle affirme être souvent malade depuis l’âge d’environ 15 ans. À l’époque, les médecins lui disaient qu’elle n’avait qu’une grippe ou un rhume. À l’été 2010, alors qu’elle travaillait à Ottawa, Farrah s’est mise à avoir des éruptions cutanées douloureuses. Elle est allée consulter un médecin, qui a effectué un test sanguin. Le test a révélé une probabilité de lupus, une maladie chronique qui peut entraîner l’inflammation de n’importe quelle partie du corps, que ce soit la peau, les muscles, les articulations, les poumons, le coeur ou le cerveau.
D’Ottawa à Ajax à Toronto
La clinique à Ottawa lui a indiqué que le temps d’attente pour voir un rhumatologue afin de diagnostiquer son affection était de trois à six mois. Farrah ne pouvait attendre aussi longtemps, car sa douleur s’intensifiait. Elle a quitté Ottawa et est retournée vivre chez ses parents à Ajax, près de Toronto.
« J’avais besoin d’aide pour prendre soin de moi. Mon corps tout entier était atteint d’inflammation et certains organes menaçaient de défaillir », a souligné Farrah.Ses parents l’ont emmenée d’urgence au service des urgences d’un hôpital d’Ajax, où ils soupçonnaient une possible lupus, puis l’ont transférée dans un hôpital de Scarborough, puis dans une clinique du lupus dans un hôpital de Toronto, où elle a été diagnostiquée.
Le temps d’attente pour consulter des spécialistes
Quatre ans plus tard, soit en 2014, Farrah a reçu un diagnostic d’endométriose, une affection où les cellules qui croissent normalement à l’intérieur de l’utérus croissent plutôt à l’extérieur de l’utérus. Cela impliquait davantage de visites chez le médecin à Toronto, où elle se sentait isolée comme une personne atteinte d’endométriose dans une clinique où la plupart des patients étaient enceintes.
Farrah a dû aussi organiser des visites chez d’autres spécialistes à Toronto, y compris un spécialiste en santé cardiaque, un spécialiste en santé pulmonaire et un psychiatre. À plusieurs reprises, elle s’est retrouvée au service des urgences d’un hôpital à Ajax et a dû attendre de cinq à six heures à endurer des douleurs intenses avant de voir un médecin.
Farrah est également atteinte d’une dépression qui, explique-t-elle, s’aggrave lorsqu’elle est à l’hôpital et aux prises avec ses problèmes de santé. Elle a consulté un médecin de famille à Ajax pour sa dépression, mais elle a dû attendre au moins un mois avant de pouvoir voir un psychiatre, c’est-àdire une période très longue compte tenu de son état d’esprit. « J’avais l’impression que la vie ne ferait que s’aggraver ou qu’elle ne m’apporterait que des choses négatives. Je ne voyais aucune raison valable de sortir du lit ou d’essayer de vivre normalement, affirme Farrah. Comme je n’ai jamais voulu être un poids pour mes proches, j’ai essayé d’obtenir de l’aide dès que possible, mais sans succès. Le fait d’attendre un mois n’a qu’amplifié le flot de pensées noires. »
L’endettement
Après avoir reçu un diagnostic de lupus, Farrah a dû payer des milliers de dollars de sa poche pour ses médicaments. « C’était hallucinant, indiquetelle. Je me souviens d’avoir dit à mon médecin que je n’avais pas les moyens de les payer. J’ai fini par accumuler beaucoup de dettes… Mon médecin m’a prescrit un autre médicament, moins cher, mais qui ne fonctionnait pas aussi bien. » Elle a fini par être admissible au Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées, mais ce dernier ne couvrait pas les séances de 90 $ de physiothérapie qui l’ont aidée à atténuer la douleur chronique dans sa hanche. En raison du coût, Farrah consulte un physiothérapeute beaucoup moins souvent que les visites quotidiennes recommandées par son médecin.
« Je suis reconnaissante d’être en vie dans un pays où je peux trouver un spécialiste et où je n’ai pas besoin de payer pour mes consultations chez le médecin ou pour mes séjours à l’hôpital, precise Farrah. Si je vivais aux États-Unis, je serais sans abri. L’ensemble du système de l’Ontario doit cependant être simplifié pour les personnes qui font régulièrement appel aux services de santé. »
Les patients, les familles et le public jouent un rôle essentiel dans le processus d’amélioration de la qualité des soins de santé
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