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Coût des services

Hôpitaux Soins de santé de longue durée Soins à domicile Soins primaires
Coût des services prodigués Introduction Raison d’être Résultats des indicateurs Idées d’amélioration Que fait-on en Ontario?

Que se passe-t-il en Ontario?

  • La stratégie de financement par activité transforme le système de financement assurant un budget global aux hôpitaux ontariens en un système reliant le financement au niveau de services et à la qualité des soins prodigués.88 Le remboursement est fondé sur les types, les volumes et la qualité des soins;89 et la rémunération au rendement a été instaurée pour les dirigeants des hôpitaux, ce qui signifie qu’une partie de leur salaire est désormais tributaire de la réalisation des objectifs de rendement établis dans les plans annuels de l’amélioration de la qualité.90
  • L’Ontario étaye la Loi sur l’excellence des soins pour tousadoptée en 2010 en appliquant une philosophie de soins ou de traitement fondé sur des données probantes, qui prône une meilleure utilisation des ressources de santé en mettant l’accent sur la prestation de soins efficaces.91 Cela comprend le financement des soins fondés sur des données probantes, ce qui signifie que le financement sera dirigé vers les pratiques représentant le meilleur rapport qualité-prix sans compromettre l’accès aux soins de santé que les experts jugent médicalement nécessaires.92 Les recommandations du MSSLD se reflètent dans les changements fondés sur des données probantes apportés au tableau des prestations.93 Les changements qui sont actuellement proposés pour l’Assurance-santé de l’Ontario comprennent limiter la prise en charge des examens et des interventions réalisés par les cliniques d'amaigrissement qui ne sont pas médicalement viables, par exemple, les injections de vitamines pour compenser des régimes très restrictifs; et donner une définition plus claire des examens des poumons servant à évaluer les problèmes respiratoires, dans le but de réduire le nombre d’examens et de consultations de spécialistes inutiles.94
  • En septembre 2010, le MSSLD a créé le Comité consultatif concernant les hospitalisations évitables et l’a chargé de fournir des conseils à propos des mesures les plus appropriées pour réduire les hospitalisations évitables. En 2011, le Comité a produit un rapport contenant des recommandations au sujet des stratégies pour la mise en œuvre de transitions des soins sûres et efficaces. Certaines de ces recommandations sont maintenant mises en œuvre à l’essai en Ontario, par exemple, l’hôpital virtuel, qui intègre le suivi des soins actifs aux soins à domicile, l’outil d’évaluation des réadmissions LACE (LACE Index Readmission Prediction Tool), qui prédit le risque de décès ou les réadmissions non planifiées, et l’initiative Transitions in Care du RLISS du Sud-Ouest, qui met l’accent sur le rôle du conseiller en transition des soins (Care Transition Coach).95
  • Le MSSLD, en partenariat avec le Réseau universitaire de santé (RUS) et St. Joseph’s Healthcare Hamilton, a mis au point un outil en ligne d’aide à la décision pour aider les médecins à déterminer la pertinence des examens par IRM ou des tomodensitométries. Le RUS lance un projet-pilote pour intégrer cet outil au processus de prescription des examens des médecins et utilisera des renseignements propres aux cas cliniques pour évaluer l’utilité de l’examen comme un outil de diagnostic compte tenu des lignes directrices actuelles fondées sur des données probantes. Si un clinicien demande un examen pour un problème non inclus dans les lignes directrices, l’outil l’informera qu’aucune preuve ne justifie ce test de diagnostic particulier, si une technologie est préférable à une autre et s’il convient d’en discuter avec un radiologue. Cette façon de procéder pourrait diminuer l’utilisation inutile de tests de diagnostic et avoir une incidence positive sur les temps d’attente et les coûts du système de santé.96
  • L’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa utilise un programme téléphonique pour réduire la demande de soins actifs dus à une maladie cardiaque.97,98 Les patients transmettent chaque jour par ordinateur certains renseignements, comme les signes vitaux et leurs symptômes. Un praticien de l’hôpital surveille leur état et intervient avant que l’état des patients ne se détériore au point de devoir aller à l’hôpital. La télésurveillance à domicile a permis de réduire de 54 % le nombre de réadmissions pour insuffisance cardiaque, entraînant des économies de jusqu’à 20 000 $ pour chaque patient qui n’a pas dû se rendre aux urgences ou être hospitalisé.99 En février 2011, le projet a inscrit son 1 000e patient; 158 appareils de contrôle sont prêts à être distribués dans la plupart des hôpitaux de la région d’Ottawa.
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